Divorcer après 50 ans

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Le divorce est une option toujours douloureuse car il part du constat que le mariage est un échec.

Ce choix est plus difficile et douloureux  pour les plus de 50 ans : plus la relation est longue, plus le sentiment d’échec est douloureux et on préfère souvent se voiler la face.

D’autant qu’il ne s’agit pas que de quitter son conjoint, il s’agit aussi de se retrouver seul, célibataire au moins pour un temps. La peur de la solitude est une de raisons qui empêchent beaucoup de personnes de s’écouter et de sauter le pas.

Pourquoi divorcer après 50 ans ?

1 mariage sur 4 finit par un divorce. C’est le lot qui attend les français aujourd’hui. Et les couples se posent la question de plus en plus tôt dans leur relation. Mais parfois, ce n’est pas le couple au départ qui est incompatible, c’est le cheminement personnel de chacun qui va creuser un vide qui ne pourra plus jamais être comblé. Voire parfois, c’est un vide plusieurs année qui va devenir insupportable à l’un ou l’autre arrivé à un âge où on voit les choses différemment.

En effet, à 50 ans, on est une autre personne qu’à 30 ans. Et c’est cela qui peut créer une distance. A cet âge-là, on s’affirme, on sait qui on est, ce qu’on a fait et ce que l’on souhaite faire dans la vie. Si le partenaire n’est pas plus en phase, c’est bien à ce moment de la vie qu’on le découvre !  Après 50 ans, les enfants ont quitté le nid et n’ont plus besoin de notre soutien financiers, souvent les traites de la maison sont payés : c’est le moment de repenser à soi et à ses aspirations ! La retraite approchant, son bien-être commence sérieusement à passer devant tout le reste : les enfants, les autres, le travail, les contraintes quotidiennes.

Et lorsqu’on s’écoute plus, qu’on s’affirme et qu’on va dans la direction que l’on souhaite soi, pas pour l’autre, ni pour le couple, mais pour soi : ça peut vite avoir un impact sur la vie de couple.

C’est en quelque sorte l’âge de la maturité : on apprend à prendre soin de soi, quitte à ce que cela signifie faire moins attention à l’autre, ou en tout cas, ne plus supporter que l’autre ne fasse plus attention à vous.

La tranquillité d’esprit liée à cette période de la vie fait qu’on se pose des questions qu’on ne s’était peut-être pas encore posé : suis-je heureux / heureuse ? Comment je vois ma vie demain ? Suis-je en phase avec mon conjoint ?

Se reconstruire après le divorce

On ne peut pas le cacher, il est rare que la rupture ne soit pas douloureuse.

Même celui qui part doit faire une croix sur plusieurs années de vie commune, d’ahibitude, de confort. Quitter une personne qu’on a aimer, pas si simple. Même si on sait que son bonheur est ailleurs.

Et il y a aussi les procédures, parfois longues et douloureuses, la vie après, qui ne ressemble jamais à la vie d’avant. Il peut y avoir une perte de confiance en soi, une perte de confort de vie, une perte d’amis ou de proches qui vont « choisir » leur camps. C’est un moment de remise en questions, salvateur si on veut bien se donner la peine d’y réfléchir.

Car de repartir dans une nouvelle vie, c’est aussi plein de bonnes choses en perspectives ! Ne pensez qu’à soi pour se retrouver, vivre selon son propre chemin, ses propres envies. Même si vous divorcer parce que vous avez rencontré quelqu’un d’autre, c’est le bon moment de savoir qui vous êtes.

Et c’est aussi repartir de zéro, un nouveau départ, une nouvelle aventure. C’est le moment de vous prouvez que vous pouvez le faire, que vous êtes suffisamment fort pour ça, que vous êtes à la hauteur !

Lisez l’interview de Marie-Anne Chazel qui a divorcé après 30 ans de mariage de Christian Clavier. Même si ce fut douloureux, c’est aussi une belle source d’inspiration.

Et ne vous découragez pas : l’amour existe à tout âge et si vous recherchez l’âme soeur, celle que vous n’avez peut-être pas connue, c’est peut-être le bon moment !

 

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