Préparer son départ

La retraite, ça se prépare. Et c’est d’autant plus vrai lorsque l’on souhaite quitter le pays !

Les premières démarches à faire

Voici une liste non -exhaustive des démarches auxquelles il faut penser avant de partir :

  • Mettre à jour ses documents d’identité (carte d’identité européenne, passeport, visa)
  • Déclarer votre nouvelle adresse, notamment au Centre des Finances Publiques, à la Caisse d’Assurance Vieillesse et globalement à tous les organismes avec lesquels un contact doit être gardé
  • veillez à pouvoir conduire dans le pays d’accueil (permis de conduire local ou international)
  • transférer vos moyens de paiement et créer un nouveau compte bancaire sur place
  • mettre à jour ses vaccins
  • se loger à l’étranger : acheter ou louer ?

 

L’Assurance Maladie

Une chose à ne pas négliger, c’est la santé. Et quand on sait qu’on nous envie, partout dans le monde, notre régime maladie, il est évident qu’il faut se pencher sur la question.

Plusieurs cas de figures peuvent se présenter pour les titulaires d’une retraite du régime français de sécurité sociale :

  • lorsque le pays d’adoption est un pays de l’Union Européenne (+ l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse), les droits peuvent être transférés au pays d’accueil. Il s’agira de demander aux caisses de retraites françaises le document portable S1 pour l’UE ou le formulaire E 121 pour les autres pays cités.
  • si le pays est lié à la France par une convention bilatérale, il est possible de bénéficier d’une couverture maladie. C’est le cas pour : Algérie, Andorre, Maroc, Monaco, Québec, Tunisie, Turquie. La personne bénéficiera ainsi des mêmes soins de santé que n’importe quel assuré social dans son pays de résidence.
  • si le pays n’est pas lié à la France par un accord de ce type, il faut alors se renseigner sur les conditions de prise en charge des soins par le régime local. Il est fortement conseillé alors d’adhérer à la Caisse des Français de l’étranger, la CFE, ou de souscrire une assurance auprès d’une compagnie d’assurance privée.`

Peu importe le régime en vigueur, le retraité français pourra revenir en France se faire soigner et être pris en charge normalement.

La fiscalité

Le départ à l’étranger implique en général le transfert du domicile dans le pays d’accueil.
Si c’est le cas, le retraité n’est plus fiscalement domicilé en France et ne devra plus s’aquitter de la CSG et la CRDS.
Il est possible cependant, selon les pays, qu’une cotisation de 2,8% puisse être retenue à la source.

Concernant les impôts, si le retraité y séjourne plus de 183 jours par an, ou que son foyer et ses intérêts économiques y sont situés, il devra les payer en France.
Sinon, c’est la convention signé entre les deux pays qui décidera de l’imposition. Si en revanche, aucune convention n’existe, les impôts seront dû dans chacun des pays.

Le dossier : Passer sa retraite à l’étranger

  1. Les 5 bonnes raisons de partir
  2. Quel pays choisir ?
  3. Comment préparer mon départ ?
  4. Comment s’installer / vivre sur place ?